Après nos passages à San Pedro d’Atacama, Salta et Tupiza, nous reprenons finalement de l’altitude avec notre arrivée à Potosi. Il s’agit en effet de la (grande) ville la plus haute du monde, rien de moins, avec 4 070 mètres au dessus du niveau de la mer.
Potosi nous a tout de suite séduits. L’architecture, de type colonial, est jolie, avec notamment un nombre impressionnant d’églises. Mais c’est également une ville dans laquelle il fait bon se balader et flâner. Je trouve les Potosinos plus souriants et agréables –au moins au premier contact- que les Panéciens (habitants de La Paz). La ville est plus petite que la capitale politique et les gens semblent prendre davantage le temps de vivre, c’est agréable.

Une rue, sinueuse, de Potosi pour, parait-il, freiner le vent glacial – Potosi, Bolivie
L’histoire de Potosi est intimement liée à ses mines. Au 17ème siècle, il s’agissait de l’une des plus grandes et riches villes du monde grâce à l’extraction de l’argent des montagnes aux alentours. La richesse passée de Potosi est encore visible par ses 80 églises –il y en a partout !- et par ses musées. Parmi les visites, celle de la Maison de la Monnaie (« Casa da Modea ») est intéressante et permet de faire ressortir le riche passé de la ville. La visite –avec une guide passionnée et pleine d’énergie- du couvent de Sainte Thérèse m’a marqué. Peut-être est-ce une question d’époque, mais payer très cher pour mettre sa fille au couvent et ne plus la revoir m’étonne. D’autant plus que les conditions de vie sur place n’étaient pas évidentes : totalement coupées du monde, elles perdaient leur identité et vivaient renfermées sur le couvent sans savoir ce qui se passait à l’extérieur. Et cela jusqu’à leur mort…

Façade de l’une des 80 églises de Potosi, Bolivie
D’autres visites intéressantes ont ponctué ces quelques jours à Potosi. Et une nouvelle fois j’aurai aimé rester un ou deux jours de plus pour découvrir davantage et différemment la ville. Mais le voyage à plusieurs en a décidé autrement ; ce n’est pas toujours facile de voyager en groupe quand les rythmes et centres d’intérêts sont différents. Et je suis conscient d’avoir un mode de voyage un peu particulier et assez lent, mais c’est ce qui me plait…
Nous rejoignons Sucre, la capitale constitutionnelle de la Bolivie, qui est notre dernière vraie étape de ces 4 semaines de voyage. La ville, surnommée la « ville Blanche », présente d’intéressantes choses et est vraiment agréable pour quelques jours.

Casa de La Libertad ou a été signé la constitution Bolivienne – Sucre, Bolivie
Durant quelques jours nous avons flâné dans les jolies rues de la ville, apprécié de bons jus de fruits au marché local et admiré la ville en prenant un peu de hauteur.

Architecture coloniale de Sucre, en Bolivie
Le réveillon de la nouvelle année et des transports compliqués jusqu’à Santa Cruz, d’où nous retournerons au Brésil ont modifiés nos programmes. Alors qu’Elo part en direction de La Paz et du Lac Titicaca, qu’elle ne connait pas, je décide de rester quelques jours de plus à Sucre.

La « ville blanche » porte bien son nom – Sucre, Bolivie
Je prends mon temps pour déambuler et apprécier la ville, visiter des musées et bâtiments officiels. Je multiplie notamment les déjeuner au marché, lieu que j’apprécie toujours autant car il permet de vraiment se fondre avec la population locale.
La ville de Sucre possède également une spécialité intéressante : le chocolat. Pour des raisons bien évidemment culturelles (!!) je me suis senti obligé d’en tester plusieurs et ils sont vraiment bons. La vendeuse de la boutique ou j’avais pris mes habitudes était triste de me voir partir à la fin de mon séjour, elle a perdu un bon client !

Etale de fruits au marché de Sucre, en Bolivie
Je prends finalement un avion en direction de Santa Cruz de la Sierra ou je passe 2 petites journées avant de m’envoler vers le Brésil. J’arrive dans la nuit de dimanche à lundi pour reprendre le boulot lundi matin. Dur retour à la réalité…
Hasta luego,
4 Comments
C’est vraiment à vivre!
Merci pour le partage j’adore surtout les photos.
Du haut du monde jusqu’aux doux fruits de la terre, certainement avec beaucoup de couleurs et de vie entre les deux points – magnifique! Bons futurs voyages!
AH, Sucre !, avec sa douceur de vivre, son aspect accueillant, sa jolie architecture, et ses églises merveilleusement bien décorées , cette ville porte bien son nom
Alice
http://www.regardssurlaterre.fr/
La Bolivie est un petit pays sud américain mais c’est un pays riche en beaux paysage et monumain