Australie - Vie locale

« Ou sont vos béquilles ? »

26 avril 2007

« Ou sont vos béquilles ? » me demande le conducteur du tram qui m’a emmené ce jeudi chez le physiothérapeute pour l’un de mes 3 rendez-vous hebdomadaire. Non, ce conducteur de tram n’est pas un pote avec qui j’ai pris l’apéro hier soir, il est tout simplement le conducteur du tram que j’ai pris la première fois pour aller voir mon praticien, il y a de cela 2 semaines et demie. A l’époque je lui avais demandé à quel arrêt je devais descendre pour trouver la rue que je cherchais ; il m’avait bien évidemment aidé et avait même mobilisé 2 autres passagers pour partager ses réflexions (il avait un doute). Que plus de 15 jours plus tard il me reconnaisse après que je lui ai simplement dit « Thank you, see ya » en descendant de son tram, je trouve ça pas mal. Mais, qu’en plus, il vienne prendre de mes news, laisse le tram arrêter pour discuter avec moi, je trouve ça top.

C’est le même conducteur qui a chaque arrêt où presque prévenait les passagers des rues et boutiques proches de celui-ci. C’est le même conducteur qui se souvenait des différentes personnes qui lui avait demandés conseil pour leur dire qu’ils devaient descendre au prochain arrêt. C’est également lui qui a lancé une discussion avec une passagère, comme ça, sans plus de raison. C’est encore lui qui chantonnait dans le tram et faisait sourire les passagers de l’avant du véhicule.

Mais ce conducteur n’est pas un cas isolé, il représente une bonne image des Australiens en général. Tiens, hop, pas plus tard que cet après midi en partant du mémorial de Melbourne pour rejoindre le Royal Botanic Garden, j’ai eu quelques courtes secondes d’hésitation quant à la direction à prendre. A peine le temps de réfléchir et une voiture qui passait par là s’est arrêté pour me dire « vous êtes perdu ? Que cherchez-vous ? » et de me donner la direction à prendre…

Voilà, ce n’est pas grand-chose, ce sont même de « petits rien du tout », mais ce sont le genre de choses qui font la différence, qui permettent d’être de bonne humeur, de trouver tout le monde sympa, de discuter de tout et de rien avec n’importe quel inconnu que l’on croise dans la rue. Ca donne un contact facile entre tout le monde. Vous seriez étonné du nombre, important, de personnes qui me demandaient ce que j’avais au pied lorsque je marchais avec mes béquilles en ville. La première fois, ça surprend, mais ensuite on discute 2 ou 3 minutes et on reprend nos chemins respectifs. Et encore, je suis dans une ville de plus de 3 millions d’habitants, ça n’aide pas forcément…

See ya,

4 Comments

  • Reply Thomas 26 avril 2007 at 20h04

    la chance!
    Allala mon frère c’est extra ça!:zzz 8)
    C’est vraiment quelque chose de super, profites-en bien!
    Le truc c’est qu’en France c’est un peu plus rare… 😥 😕

  • Reply St 28 avril 2007 at 6h04

    Je sais qu’en France c’est plus rare, et c’est bien dommage.
    Ce matin alors que j’attendais le tram une personne agé est venu discuté avec moi, il avait…91 ans ! Que quelqu’un de 91 ans vienne parler sans peur ou quoi que ce soit à un jeune de 22 ans est tout à fait normal, mais malheureusement ce n’est pas le cas partout.
    See ya,

  • Reply Sole 30 avril 2007 at 0h04

    Point positif pour l’Aussie!!
    Salut Stéphane!
    C’est vrai que c’est vraiment bien ce contact simple et trè spontané! Ici, c’est déjà plus le cas qu’en France, comme je le disais il y a quelque temps maintenant, mais àa ‘est pas autant! Et rien à voir mais je vais peut être aller un ou 2 jours sur un bateau comité à la boué u vent! Ceci car je vais peut être faire du cata (même des régates…), du hobie cat …18! avec un mec qui est volontaire sur un comité de la bouée à « barlovento »!! Cool!! Et là, j’étais à Mallorque cette semaine! Trèès beau!

  • Reply St 30 avril 2007 at 4h04

    Et dire que c’est l’UE et la Région des Pays de la Loire qui t’offrent ces vacances au soleil ; elle est belle la jeunesse 😛
    Eclate toi bien 😉

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