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Les anecdotes de picking

7 avril 2007

En 10 semaines de fruit picking, il se passe forcément beaucoup de choses, beaucoup d’anecdotes prennent vie. Je ne vous les ai pas relatés au fur et à mesure, je vous propose donc aujourd’hui de vous en narrer quelques-unes. Pour vous remémorer les personnages de l’histoire, vous pouvez consulter les albums photos des mois de février et de mars.

L’article est long mais il s’agit de plusieurs petites histoires, bonne lecture !

Mardi 06 février

Après une semaine dans le camp Mathieu nous dit « ha oui, j’ai découvert ce soir qu’il y avait un robinet pour l’eau chaude dans les douches. Je ne l’avais pas vu, ça fait une semaine que je me lavais à l’eau froide, mais bon, elle n’était pas si froide que ça »… ! Une semaine pour découvrir un robinet dans une douche, qui dit mieux ?

Jeudi 08 février

Après une semaine à picker des poires, notre gang (groupe) change de fruit et nous partons cueillir des prunes. Lors de notre arrivée on nous explique rapidement que l’on doit picker tous les fruits (contrairement aux poires), que les bins sont payés 68 $ l’unité (contre 39 $ pour les poires) et qu’en plus il s’agit de bins plus petites qu’habituellement. Beaucoup se réjouissent en se disant « trop bien et trop facile, je vais pouvoir faire pleins de bins aujourd’hui » ; pour ma part je reste prudent et j’attends de voir…

Ce jour je travaillais dans l’allé voisine de celle du Marseillais (cf. autres articles et albums photos) donc nous pouvions discuter rapidement. Celui-ci n’arrêtait pas de répéter – ou de crier d’enthousiasme plus exactement– « j’adore les prunes, c’est trop bien, ça va super vite, je vais faire pleins de bins !! J’adooooore les prunes, c’est bien mieux que les poires, etc. ». De mon côté je lui répondais que je ne savais pas comment il faisait car je trouvais au contraire que ma bin ne se remplissait pas vite. Environ ½ heures après le début du picking, notre Marseillais déclare « j’adore les prunes, c’est trop bien, dans 1H30 j’ai fini ma bin »… En entendant ça j’ai immédiatement réagi et je me suis dit « ma bin ne sera jamais terminée d’ici 1H30, je n’avance pas, Stéph ça ne va pas, aller aller, au boulot ». J’ai alors accéléré le rythme en me donnant vraiment à 100%, je ne pouvais pas aller plus vite, je refusais l’idée que le Marseillais termine avant moi (le côté compétiteur qui ressort…). Bref, je me suis vraiment fait violence. D’un certain côté, et après coup, je me suis presque fait peur car je suis « monté dans les tours » tout seul car je n’étais pas content de mon travail, c’était un peu fou…

Toujours est-il qu’à chaque fois que l’un des boss passait et me demandait comment j’allais, je répondais tout énervé contre moi-même « mal, je n’avance pas, ça ne va pas » et eux de me répondre, après avoir regardé ma bin, « si si, c’est bien, tu avances vite c’est parfait » mais je refusais de les croire et je répétais alors « non non non, ce n’est pas vrai, je suis beaucoup trop lent ».

Une fois mes arbres terminés j’ai dû changer de place, je me suis alors rendu compte que ma bin était pratiquement terminée alors que la plupart des pickers avaient remplis seulement la moitié de la leur. Le Marseillais a halluciné en voyant l’état d’avancement de ma bin et je me suis alors rendu compte que j’avais presque terminé la bin en un petit peu plus de 2H45, ce qui est vraiment rapide pour les prunes. J’ai terminé ma bin tranquillement et j’ai eu le temps d’en faire une seconde à un rythme normal. La grande majorité des pickers ont mis entre 4 et 5 heures (voir 6 heures) pour réaliser une bin et ils ont abandonné après seulement une unité.

En conclusion, il a fallu qu’un Marseillais me dise « je termine dans 1H30 » pour que je me retrouve au maximum de mes capacités, c’est n’importe quoi ! J’aurai pourtant dû me méfier, c’est un Marseillais…

Dimanche 10 février

Après les deux mauvaises journées d’un point de vue financier à cause du picking de prunes, nous étions content de retrouver nos poires. Comme à mon habitude avec les bins à 39 $, mon objectif pour ce dimanche 10 février était de piquer 4 bins. Alors que j’avais environ 30 ou 40 % de ma troisième bin, j’entends le Marseillais (encore lui !) annoncer qu’il a déjà commencé sa quatrième bin de la journée. Suite à l’épisode des prunes je restais prudent et je suis donc allé vérifier par moi-même. Et là, stupéfaction, il piquait effectivement sa quatrième bin de la journée. Ni une ni deux, je reviens vers mes arbres et accélère le rythme pour terminer ma bin en cours. Pour rattraper mon retard je suis resté à fond pour ma quatrième bin. Comme à mon habitude je surveillais le chrono…et celui-ci sera explosé. Habituellement nous mettions 1H45 à 2H00 pour une bin, j’avale la quatrième du jour en seulement…1H06. J’étais complètement déchaîné…

A la fin de la cinquième, j’avais seulement 2 sacs de retard sur le Marseillais, ouf !

Du lundi 05 au jeudi 14 février

Nous sommes un petit groupe de pickers (Ina, Ana, Romain, Mathieu et le Marseillais) à partir travailler dès 5H30 pour commencer le picking à 6H00 avec l’objectif de faire un maximum de bins. Le problème est qu’il ne fait pas toujours bien jour ; nous sommes deux à posséder une lampe frontale et cela est pratique. Le Marseillais possède seulement une lampe torche classique, il met alors sa casquette (à l’envers, il est Marseillais…) et fait rentrer la lampe dans le trou de la casquette ; il fabrique une lampe frontale maison. Il faut voir sa tête avec cette lampe de fortune, ça fait peur à voir…mais c’est efficace !

Du lundi 12 au vendredi 16 février

Alors que nous étions un groupe de français à nous battre pour faire le maximum de bin, un autre frenchy était tous les soirs « épuisé » de sa journée après avoir piqué…une seule bin. Nous avons fini par lui accorder un surnom peu glorieux « Mister One bin » ; cela est resté jusqu’à ce qu’il arrête ce boulot…et encore après !

Pour l’anecdote après être parti à Melbourne puis à Adélaïde pour travailler, il est retourné faire du fruit picking car il n’a pas trouvé de job en ville. Il est maintenant dans une autre ville éloigné de quelques centaines de km et il gagne…35$ un jour sur deux. A côté de cela il paye cher pour le logement et le transport, résultat des courses il perd de l’argent en travaillant, bel exploit !

Vendredi 16 février

Jeudi 15 février a été un mauvais jour, plusieurs pickers effectuaient leur dernière journée donc c’était plutôt ambiance cool et appareils photos. Avec toute cette agitation autour, je n’étais vraiment pas motivé, j’ai piqué seulement 4 bins alors qu’il était possible de faire mieux ; je n’étais pas très content de moi en rentrant le soir. Résultat, nous décidons avec Romain de partir travailler plus tôt le lendemain, il faut rattraper le temps perdu.

Vendredi 16 février, après un réveil à 4H00 du mat’ nous nous retrouvons à commencer à travailler à exactement 5H00, plus motivé que jamais. Alors qu’il doit faire une quinzaine de degrés je dégouline déjà de sueur à travailler vite, un vrai sport ce picking ! Lorsque le ganger arrive à 6H30, il voit nos bins terminées, il nous regarde l’air étonné et nous demande « mais…à quelle heure avez-vous commencé à travailler ? » Tout en travaillant nous lui répondons « 5 o’clock ! », il nous regarde alors avec de grands yeux, l’air de dire « mais ils sont fous ! ».

Fous peut-être mais nous effectuerons chacun nos 4 bins alors que la journée se termine à 12H30, parfait !

Vendredi 16 février

Pendant la soirée alors que l’on se disait qu’il faudrait que l’on se revoit, le Marseillais me dit qu’il a prévu d’aller en Nouvelle-Zélande à la même période que moi. En terme de conclusion de la discussion il me dit alors « ok, ça marche, on se retrouve à Hobart en Nouvelle-Zélande »… Evidemment, c’est resté !

Ce soir la Mathieu devait téléphoner en France, son portable n’étant pas activé il devait se rendre dans une cabine téléphonique se trouvant à environ 20 minutes de marche. Le Belge lui prête sa lampe torche pour que ce soit plus facile de traversée les champs. Plus d’1H30 plus tard – après avoir attendu 45 minutes que la cabine se libère – il revient et nous dit d’un air dépité « il fallait une pièce de 50 cents(0,30€), je n’ai pas pu appeler », pas mal ! Après avoir demandé sa clef au Belge il repose la lampe torche de ce dernier dans sa chambre. Une heure plus tard, Mathieu nous dit d’un air étonné et presque inquiet « mais, comment ça se fait j’ai deux clefs dans ma poche ??!! D’où vient cette seconde clef ?? ». Un cerveau pour Noël, Mat’ ? 😉

Dimanche 04 mars

La fin de la saison ayant en partie sonné, j’ai changé de ferme le dimanche 04 mars. Cela a également été l’occasion de retrouver le Belge qui se trouvait également à Turnbull (la première ferme) en même temps que moi. Il me raconte alors ce qu’il a fait après le départ de Turnbull « je suis donc parti avec des français pour aller faire du fruit picking en Tasmanie, j’avais vérifié et des fermes cherchaient des pickers. Mais finalement une fois sur place nous n’avons pas trouvé de travail… Cela était très problématique pour moi, mais les français eux s’en fichaient car ils voulaient juste faire du surf. Pendant 3 jours nous avons roulé – nous avions deux voitures – et j’étais bloqué avec eux, impossible de m’arrêter car il n’y avait pas de ville, pas d’autres voitures, pas de réseau téléphonique, pas de cabines, rien ! En plus ils avaient peu d’argent donc nous devions…rationner…le riz !!!! Pas plus de 30g de riz par personne, des malades !!!! Nous avons même dû voter pour avoir le droit de finir le plat, certains voulaient le garder pour le lendemain, des fous !!!!!!! Au bout de quelques jours j’ai trouvé une ville, je suis descendu de la voiture et j’ai pris le premier avion en direction de Melbourne. Je partais la bas pour travailler et au final j’ai dépensé 600 $ en 6 jours pour revenir au point de départ, la catastrophe ».

Depuis, il est interdit de prononcer les noms « Tasmanie » et « Hobart » en sa présence…même pour dire que cette ville est en Nouvelle-Zélande !

Mercredi 14 mars

Chez Cornish (Mr Cornish) nous sommes en pension complète, le logement ainsi que les 3 repas de la journée sont fournis (moyennant finance, évidemment). En journée pour le déjeuner tout le monde crie « lunch time » et chacun va chercher ses sandwichs et sa boisson. Alors que j’arrive vers la caisse contenant nos déjeuners la ganger (responsable) me dit « demain, j’amène mon appareil photos », ne comprenant pas trop pourquoi je demande des explications, elle me dit alors en rigolant « pour te prendre en photo lorsque tu manges avec une main tout en continuant à travailler en cueillant les fruits de l’autre main, c’est la première fois que je vois ça »… Effectivement, je déjeune toujours en travaillant…et ça étonne !

Mercredi 14 mars

Le fruit picking est une activité physique difficile, il suffit de voir l’état des pickers professionnels pour le comprendre ; à 40 ans on a l’impression qu’il en ont 55. De fait, ce travail est encore plus difficile pour les femmes, porter 1 à 3 tonnes de fruit par jour n’est pas évident et elles n’ont pas la même masse musculaire que les hommes (hormis quelques exceptions…). A Turnbull j’étais déjà impressionné par deux Allemandes du gang (Ina et Ana) qui piquaient régulièrement 4 bins alors que j’en faisais seulement 5 ; surtout qu’Ina n’est vraiment pas « costaude », au contraire.

Ce mercredi 14 mars je me rend compte d’une Africaine qui travaille à côté de moi bosse vite, je lui demande ou elle en est et me rends alors compte qu’elle est plus rapide que moi, elle termine sa première bin avant moi ! Idem pour la seconde, impressionnante. Elle effectue une courte pause et commence sa troisième bin avec 2 sacs d’avance sur moi. Au cours du picking je regarde si elle avance toujours plus vite et elle me voit surveiller sa bin, la guerre est ouverte et le premier à terminer sera le vainqueur (je gagnerai de justesse). Le soir on discute un peu et elle m’apprend qu’il lui arrive de gagner jusqu’à 800 $ après taxes et après logement, c’est-à-dire qu’elle fait des semaines entières à pas loin de 7 bins quotidiennement, c’est incroyable, je ne sais pas comment elle tient physiquement.

Pour la petite histoire j’ai appris bien plus tard qu’elle envoie tout l’argent gagné en Afrique pour aider sa famille. Respect mademoiselle.

Jeudi 15 mars

Pour les poires, les pommes et les pèches je n’avais jamais dépassé les 6 bins dans la journée. Dans cette nouvelle ferme certains en font pourtant plus, même des pickers qui font ce job pour la première année.

Après 5 bins je me suis rendu compte qu’en travaillant vite je pouvais enfin atteindre les 7 bins dans la journée. Dès lors me voilà à travailler rapidement et à faire une bin en exactement 1 heure au lieu de 1H20 ou 1H30. Je commence ma septième bin, le timing est parfait je peux même la faire tranquillement. Et là, c’est le drame, la (grosse) pluie arrive… Je demande du fond du cœur à continuer à travailler mais rien à faire, je dois m’arrêter, mon rêve des 7 bins s’envole alors…

Dimanche 18 mars

Notre ancien gang a été dissous car la ganger a subi de plein fouet la réduction des effectifs. Nous voilà donc, avec le Belge et Romain, dans un autre gang dirigé par…le mari de notre ancienne ganger !

Comme d’habitude à l’heure du déjeuner je mange un sandwich tout en travaillant, c’est alors que le ganger arrive et…m’oblige à prendre une pause. La raison est simple : nous sommes nombreux dans le groupe et nous faisons beaucoup de bins, les tracteurs qui déplacent celles-ci n’arrivent pas à suivre le rythme, de fait 20 minutes de pause pour chacun sont imposés.

C’est donc lors de ma huitième semaine de fruit picking que je me retrouve à prendre pour la première fois une pause dans ma journée, pour la simple raison que les tracteurs ne suivent pas, je suis « dégoûté » ! Heureusement après avoir avalé rapidement un sandwich j’ai pu retourner picker et on ne m’a rien dit ; reste que je m’étais refroidi les muscles et ce n’est pas terrible !

Dimanche 18 mars

Malgré la pause obligatoire je conserve un rythme de travail rapide. Hormis une bin expédié en 1 heure le jeudi précédent, je comptais habituellement entre 1H20 et 1H30 pour remplir le contenant. Ce dimanche 18 mars je battrai 5 fois mon record personnel en mettant 1H05 pour la première bin, 1H00 pour la seconde, 53 minutes pour les 3 suivantes, 52 minutes pour la sixième et même 45 minutes pour la septième. La journée ne s’arrête pas là et au total je cueille 8,6 bins dans la journée, celle-ci ayant pourtant commencé en retard et fini en avance. Nouveau record personnel donc, 8,6 bins cela équivaut à 275,20 $ brut soit 239,40 $ net (145€ net), bonne journée !

Lundi 19 mars

Dès le matin je retrouve ma bonne dynamique de la veille en mettant immédiatement moins d’une heure par bin, la journée s’annonce bonne. A 11H30 je termine ma…cinquième bin, atteindre 9 ou 9,5 bins dans la journée est alors tout à fait possible…mais la pluie en décidera une nouvelle fois autrement. Nous terminons la journée à 11H30, je rentre la mort dans l’âme au camp pour une fin de journée qui va être longue, très longue…

Ce lundi aura été l’occasion de battre une nouvelle fois mon record de la bin, la quatrième ayant été terminée en 40 minutes seulement ; cela donne un taux horaire à 48$ brut soit 42,7 $ net (environ 26€), pas mal pour un travail de main d’œuvre sans qualification (plus de 4 fois le SMIC français).

Mardi 20 mars

Il a plu toute la nuit et cela ne s’est pas arrêté lorsque je me lève à 6H00. Confirmation ce que je redoutais un peu plus tard, nous ne travaillons pas ce mardi. Les espoirs de l’objectif à « 1000 $ net dans la semaine » s’envolent, dommage…

Mercredi 21 mars

Le Belge arrive au petit déjeuné et nous dit « oula, quand je suis sorti de la chambre j’avais l’impression que mes yeux avaient un gros problème » ; non non, c’est juste qu’il y a du brouillard… Sacré Belge tiens !

Mercredi 21 mars

Alors qu’il en avait marre d’abîmer ses chaussures de sport, le Belge à profiter de la journée off de la veille pour acheter des chaussures d’occasion. Suivant la règle fondamentale « no style pour le picking », il a acquis pour la modique somme de 3$ (2 €… !) une paire de chaussure de randonné…orange fluo. Parfaite coïncidence, ce mercredi 21 mars nous sommes parti travailler plus tard car le brouillard était trop dense, mais jamais nous pouvions perdre le Belge grâce à ces nouvelles chaussures sécuritaires fluo. Dès qu’il passe dans un rayon de 50 mètres nos yeux sont immédiatement attirés par la couleur pétante de ses chaussures ; n’hésitez pas à consulter l’album photos pour les images !

Mercredi 28 mars

Après avoir sorti la carte avec ma vision du monde, nous nous amusions avec le Belge et Romain à faire deviner les capitales et les drapeaux de certains pays. Autant…ce n’était pas le truc de Romain (désolé mec !) autant le Belge excellait dans l’exercice. Romain, en pensant le piégé, lui a notamment demandé les couleurs du drapeau de la Papouasie Nouvelle-Guinée…et la réponse fut parfaite ! Le jeu s’est répété plusieurs fois, que ce soit avec des capitales ou des couleurs de drapeaux, notamment pour le Zimbabwe. Mais le Belge se lassant de cet exercice – trop facile ! – il s’est lancé dans la recherche des 50 états des USA. Ca lui occupait beaucoup le cerveau, extraits :

  • Il revient des toilettes ou de la douche : « j’en ai deux ! » heu…de quoi tu parles ?!
  • Il se lève la nuit en prenant un « coup de speed », prend un papier, un crayon et son téléphone comme lampe et note un nouvel état de trouvé.

Notons qu’il a trouvé sans aucune aide 40 des 50 états, impressionnant (pour info il ne les a jamais appris à l’école). En connaissant les premières lettres des états manquant il en a trouvé 4 autres, ensuite il en a trouvé 3 autres avec des indices et les 3 derniers lui ont été communiqués. Chapeau Monsieur !

Lundi 02 avril

Le Belge se lance dans le trie de ses photos des derniers jours quand il s’exclame « c’est quoi ce truc ???? Pourquoi il y a une femme nue ???? Et des photos de chien ???? C’est quoi ce délire ???? ». Découvrons-nous un nouveau visage du Belge ?! Finalement non, l’explication sera vite trouvée : il a acheté cet appareil photos d’occasion et il n’avait jamais vidé la mémoire interne de l’appareil, donc il ne savait pas ce qu’elle contenait. En tout cas l’ancien propriétaire prend des photos quelque peu étranges…

Mardi 03 avril

Au cours d’une discussion, le Belge me dit « Les Australiennes, c’est comme les Kangourous, tu peux les apercevoir de loin mais tu peux difficilement les approcher ». Belle métaphore (même si ce n’est pas tout à fait exact, il n’est pas difficile d’approcher les Australiennes !).

See ya,

9 Comments

  • Reply Emma 8 avril 2007 at 8h04

    Manger en travaillant….ça ne m’étonne même pas de toi!!

    Bisooous

  • Reply Talesia 8 avril 2007 at 10h04

    Comme t’es un bourreau de travail c’est barge!!
    Trop contente de pas avoir ete prise dans une ferme de banane, TROP contente.

    Excellente les anecdotes a part ca 🙂

  • Reply thibo 8 avril 2007 at 16h04

    tu es fou
    oula mais je te savais bosseur mais là c’est énorme!!
    même si c’est rentable faut être taré pour faire autant de bin dans une journée!!
    quoique je comprends l’esprti de compet donc ça m’étonne pas que tu ai voulu faire plus que le marseillais!!
    en plus un marseillais… 🙂

  • Reply St 9 avril 2007 at 3h04

    Emma : heu…pourquoi ? 8)

    Talesia : meuh non… Bon, c’est vrai, la je bossais souvent fort, mais je t’assure que tu fini par aimer ça, ça devient un jeu. Et faire une semaine entière à 30$ de l’heure, c’est plutôt cool…
    Concernant les bananes, c’est généralement payé à l’heure d’après ce qu’un copain (le Belge) m’a dit ; il a bossé 3 semaines dans ce secteur dans le QLD.
    Cool que les anecdotes plaisent, c’est pas facile de recréer l’ambiance…

    Thibaud : Clair, me faire battre par un Marseillais aurait été plus qu’honteux… Je pense que dans la même situation, tu aurais réagi plus ou moins de la même manière. C’est comme en vélo, je n’aime pas me faire doubler…

  • Reply Talesia 9 avril 2007 at 8h04

    Ah, les hommes… 🙄

  • Reply St 9 avril 2007 at 9h04

    Rien à voir avec le faite d’être un homme ou pas,c’est juste un esprit de compétition venant du sport 😉

    La black que j’évoque dans l’une des anecdotes étaient pareil…

  • Reply sylvain 26 mars 2008 at 23h03

    tout simplement terrible toutes ces anecdotes!! je rigole tout seul devant mon ecran lol

  • Reply Terry 14 janvier 2010 at 4h01

    super bien raconté ! j espere vivre d’aussi bon moments quand je serqi sur place…

  • Reply Bibi 18 janvier 2011 at 16h01

    Juste un petit mot pr te remercier de tous tes conseils et anecdotes!! Moi aussi je rigole tte seule devant mon ecran!! hihihi
    Je pars en Australie pr la 1ere fois dans quelques mois et ce blog me sera d’une grande aide!
    Thanx!!!
    abi

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