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Australie - Vie locale

Le trou de la couche d’ozone

28 mars 2007

Malheureusement il est difficile de parler durant une année de l’Australie sans évoquer le « trou de la couche d’ozone » qui touche en partie le pays – continent. N’étant pas expert en la matière voici un extrait d’un article sur la couche d’ozone (source : Wikipedia).

« La couche d’ozone ou ozonosphère désigne la partie de la stratosphère contenant une quantité relativement importante d’ozone (concentration de l’ordre d’un pour cent mille). Cet ozone est produit par l’action du rayonnement solaire sur les molécules de dioxygène à haute altitude (entre 20 et 50 km d’altitude).

A cette haute altitude, la couche d’ozone a pour effet d’absorber la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet, qui se trouve être dangereux pour les organismes vivants.

Altitude et températures

Altitude et températures

On distingue :

  • le « bon ozone » présent dans la couche stratosphérique (objet de cet article), bon car il nous protège des rayons UV ;
  • le « mauvais ozone » présent dès la couche basse de l’atmosphère (troposphère : du sol jusqu’à environ 20 km d’altitude), mauvais car c’est celui que nous respirons et qui présente selon sa concentration une certaine toxicité (cf : normes de Qualité de l’Air).

En l’absence de cette couche d’ozone, la vie n’aurait été possible que dans les océans, à une distance suffisante de la surface des eaux. Ce fut le cas au cours de l’éon Archéen, lorsque l’atmosphère de la Terre était dépourvue de dioxygène (et donc d’ozone).

À la fin des années 1970, des recherches scientifiques en Antarctique ont mis en évidence une diminution périodique de l’ozone dans cette région polaire. Ce que l’on a appelé le « trou de la couche d’ozone » se forme au printemps dans l’Antarctique (au début de la « nuit » polaire) et s’agrandit pendant plusieurs mois avant de se réduire.

[…]

Ainsi, la quantité de chlore naturellement présente dans la stratosphère est d’environ 0,6 milliardième, alors qu’aujourd’hui la proportion totale de chlore atteint 3,5 milliardièmes. Elle a été multipliée par 5 en 20 ans, ce qui a entraîné une rupture de l’équilibre dynamique.

En hiver, la destruction d’ozone est nulle. Au printemps, elle est très importante car il y a déjà des UV, beaucoup de cristaux de glace dans la stratosphère et parce que la circulation atmosphérique, le vortex polaire autour de l’Antarctique, empêche l’ozone détruit de se remplacer.

Dès la fin du printemps, l’amincissement est moins important parce que la quantité de cristaux de glace diminue, et aussi parce que la circulation atmosphérique change : il y a alors mélange entre l’air antarctique et l’air venu du nord qui amène de l’ozone.

Données sur la couche d’ozone

C’est en 1985 que l’alerte a été donnée avec la découverte d’une diminution importante de la concentration d’ozone au cours des mois de septembre et d’octobre au-dessus du continent antarctique. Une réduction de près de 50% du contenu total d’ozone était observée, se produisant au cours du printemps austral et couvrant toute la surface de l’antarctique.

Depuis la fin des années 1970, l’épaisseur de l’ozone est passée, en certains endroits, de 3 mm à 2 et même 1,5 mm aujourd’hui, en moyenne pour le mois d’octobre.

C’est cette diminution relative de l’épaisseur de la couche d’ozone stratosphèrique (par rapport à son épaisseur standard ou initiale de 300 Dobson), que l’on nomme « trou d’ozone » ou « trou dans la couche d’ozone ».

En 2000, 2001 et 2003, le trou dans la couche d’ozone a atteint une superficie jamais observée avant 2000, alors que celui de 2002 était le plus petit qui ait été observé depuis 1998. En effet, à la fin de l’été 2003, le trou a de nouveau atteint un record de superficie…pour diminuer rapidement durant le mois d’octobre. En 2006, un nouveau record a été enregistré au-dessus de l’antarctique.

En 2006, L’ONU et les experts alertent sur le fait que la couche d’ozone se reconstitue moins vite que prévu, en raison probablement de l’utilisation persistante de gaz interdits, de type CFC, mais peut-être aussi à cause de l’effet de serre et des traînées de condensation laissées par les avions. Ces dernières, avec d’autres émetteurs de gaz à effet de serre, contribuent en réchauffant les basses couches de l’atmosphère à priver les hautes couches d’une partie des calories provenant du rayonnement du sol. Ces hautes couches se refroidissent, ce qui exacerbe les réactions chimiques de destruction de l’ozone.

Le trou dans la couche d’ozone a atteint une superficie record fin septembre 2006 et une épaisseur minimale record début octobre, aux alentours de 0,8 Dobsons. A cette époque, à Ushuaia, petite ville du sud de l’Argentine (non loin de l’Antarctique), les habitants ont été contraints de ne pas sortir découverts, car ils risquaient d’être brûlés vifs.

Images du trou de la couche d’ozone

Images du trou de la couche d’ozone

L’action des ultraviolets sur les organismes vivants

Les UV sont des agents mutagènes : ils détériorent l’ADN des cellules, ce qui dérègle leurs activités (ex :cancer ) ou les détruit ( coup de soleil). Le 9 octobre 2003, au sud du Chili, la couche d’ozone qui avait perdu 50% de son épaisseur habituelle, offrait si peu de protection contre les UV que ce jour-là, il suffisait de passer sept minutes dehors sans protection pour attraper un coup de soleil. Le sud du Chili n’est pas la seule zone atteinte. D’autres régions de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande ont également connu des épisodes semblables. De plus, les rayons ultra-violets perturbent les divisions cellulaires des micro-organismes aquatiques, ce qui a de graves conséquences sur la vie aux pôles. En plus des cancers de la peau, on observe aussi un affaiblissement général du système immunitaire. »

Les Australiens ne plaisantent pas avec les risques du soleil. Les campagnes de préventions – notamment en évoquant les cancers de la peau, très nombreux ici – sont fréquentes. Il est conseillé de rester couvert au maximum, de ne pas exposer les enfants l’après-midi, etc. Les Australiens sont également « champion du monde » de la crème solaire avec – à l’inverse de la France – des indices contrôlés. C’est-à-dire que ce ne sont pas les seuls fabricants qui décident de l’indice de leurs produits… Ici l’indice maximum est 30, mais il correspond à plus de 60 en France. D’ailleurs j’utilise de l’indice 30 et je ne bronze même pas ! Les Aussies ont également compris qu’il fallait appliquer de la crème solaire plusieurs fois par jour. Sur la plage, à l’importe quel moment de la journée on voit forcément quelqu’un se mettre de la crème, ils en mettent très souvent et par grosse quantité, c’est impressionnant. D’ailleurs le tube classique de crème solaire ne fait pas 200 ml comme chez nous mais…1 Litre ! Ce sont des petits bidons, chacun se baladant avec ça ! Malheureusement ce samedi 24 mars est bien pluvieux donc il ne sera pas nécessaire d’utiliser de la crème solaire…

See ya,

2 Comments

  • Reply Mamy auvergnate 6 avril 2007 at 13h04

    Semaine du développement durable et H2O
    Bonjour,

    Cs deux actions se déroulement actuellement.
    Après la journée de l’Eau, toute le planète se sensibilise ……

    Cela fait du bien voir qu’on s’inquiète pour elle.

    Bon rétablissement

    ps : Merci pour l’info sur la crème solaire.

    Un petit truc : Manger du chocolat

  • Reply St 7 avril 2007 at 2h04

    Merci pour les informations, je n’étais même pas au courant..
    PS : je vais essayer de penser au chocolat pour Pâques, déjà que j’ai oublié Noël…

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