« Comment peut-il nous comparer le fruit picking – travail difficile et pas drôle – à une régate de bateaux, un loisir ? ». Voici probablement la question que certains d’entre vous se sont posés en voyant le titre de l’article.
Lorsque l’on fait une régate nous sommes dépendant du temps. Si le vent est trop faible ou trop fort, que la mer est trop dangereuse, nous ne pouvons pas naviguer. Lorsque le vent est trop faible il nous arrive alors d’attendre sur l’eau des heures durant, espérant – ou pas ! – qu’un petit souffle se lève et permette de faire une régate dans des conditions de navigation correctes.
Mais habituellement lorsque le vent est trop fort nous restons au port en attendant qu’il faiblisse. Il peut nous arriver d’attendre des heures, avec souvent « un nouvel avis dans 2H00 » ce qui ne permet pas de programmer autre chose pour la journée. Nous nous retrouvons alors avec des « rumeurs de pontons » sur « partira / partira pas » et, surtout, toutes les 2 heures le même discours « pour le moment vous restez à terre, une nouvelle décision sera prise dans 2 heures, rendez-vous ici ». Par forcément plus agréable, les jours ou après s’être levé à 6H00 du mat’ après une nuit trop court (ou une soirée trop longue !) on arrive au port et l’on apprend que c’est annulé pour la journée, il ne reste alors plus qu’à se retourner au lit !
Même si les raisons sont différentes, nous retrouvons ces différents cas en fruit picking. Mardi 20 mars, le réveil sonne comme tous les jours à 6 heures et je constate que la pluie ne s’est pas arrêtée depuis la veille ; ça n’est pas gagné pour que l’on puisse travailler. Malgré tout, le réveille officiel – une corne de brume – retentie et nous prenons notre petit déjeuner comme d’habitude. C’est seulement une heure plus tard, juste avant de quitter le camp, qu’on apprend de source officiel que la journée est off car les conditions météo sont trop mauvaises. Certains (fainéants) étaient même restés au lit, c’était osé mais ça s’est avéré être une bonne idée…
Le lendemain matin, alors que le temps s’était amélioré la veille, je me lève encore à 6H00. En sortant de la chambre je remarque un important brouillard mais les bus sont sortis du hangar donc je suis confiant, nous irons travailler. Mais une nouvelle fois, comme la veille, le responsable du camp passe dans chaque chambre 5 minutes avant que l’on parte de celle-ci pour nous dire « vous ne travaillez pas pour le moment, rendez à 9H30 ». Cet air de déjà vu sur les parkings de régate n’est pas rassurant, j’ai trop entendu ce discours…
See ya,
3 Comments
Bah, profite de pouvoir souffler un peu!
Je me demandais aussi comment tu trouvais le temps de repondre a mes messages, maintenant je sais 😉
Ca te fait plein de temps pour jouer aux cartes comme ca ^^
Bisous
Mon petit Stephhhhhhhh’,
Après ce long silence radio de ma part, je t’ai enfin envoyé un mail, et ça n’est pas un mail de dépressive!!
Bisouus
Talesia : et maintenant, j’ai encore plus de temps. Mais internet est cher donc je…bref j’ai une astuce j’ai la souris mais pas le clavier, donc je lis beaucoup et reponds juste de temps en temps.
Emma : vu, merci beaucoup. Je te reponds quand je peux.