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La ville (le pays ?) des bus

26 septembre 2006

Lundi 25 septembre, cette date résonne depuis longtemps dans ma tête puisqu’elle signifie pour moi le début des cours d’anglais. En fin de semaine dernière je suis passé à l’école pour « repérer » les lieux et le trajet ; du coup peu de risques de me perdre ou d’arriver en retard. Après des tests pour former les groupes de niveaux nous avons commencé les cours à proprement parler avant de visiter la ville. Sympa et intéressant, maintenant il faut être « à donf » sur l’anglais car j’ai un boulot vraiment monstrueux ; rien de nouveau me direz-vous. Dans l’école beaucoup d’Asiatiques mais également des Suisses à tout va. Heureusement nous parlons qu’anglais entre nous, mais ce n’est pas l’idéal. Je ne vais pas m’étendre sur les cours car cela n’est pas passionnant, je dirai même que c’est d’un commun et d’un ennuie…

Par contre, un point m’a vraiment marqué ce lundi : la quantité de bus à Perth. Je ne sais pas s’il s’agit d’un cas isolé de l’Australie ou alors si c’est le cas dans toutes les villes mais c’est impressionnant. Ce n’est pas compliqué, il y en a partout et dans tous les sens. Dans le centre de la city il y a 3 lignes de bus gratuites (en plus des payantes), vraiment pratique. Ensuite, il y a un nombre incalculable de bus qui font la navette entre le centre de la ville et les quartiers alentours. J’ai personnellement 20 à 25 minutes de bus pour me rendre au cœur de la ville et nous prenons un « périphérique ». A l’aller comme au retour nous étions 3 ou 6 bus à nous suivre sur le périphérique, et cela semblait très classique. Dans un rayon de 500 ou 700 mètres de « l’esplanade Busport » il arrive de compter pas loin de 15 bus dans son champ de vision.

Mais cette situation, bien qu’étonnante de premier abord, est tout à fait logique. Perth est une grosse ville (1,3 millions d’habitants) mais elle est très étalée. Le centre-ville ne contient pratiquement pas de logement et les immeubles sont rares. De fait, les maisons sont étalées très loin autour du centre. Pour vous donner une idée, Fremantle comme Bull Creek (mon « lieux dit ») sont à 25 minutes du centre ce qui, pour nous en France (hors Paris), est déjà important. Et bien nous sommes en zone 2 et il en existe…12 !

J’ai appris lundi soir qu’il y avait 4 sociétés de transport en communs ce qui fait entre 20 et 30 dépôts de bus. Je vais me renseigner pour essayer d’avoir des chiffres précis derrière mes impressions mais c’est le fait marquant de la journée.

Malgré cela il n’existe pas de métro, seulement des lignes de trains ; le fonctionnement de ceux-ci à l’air efficace.

Dernier point que je souhaite mentionner, pour nous étudiant l’aller simple en « zone 2 » coûte seulement…1 AUD (0,6 €).

Note de dernière minute : mardi il y avait d’importants embouteillage sur le « périphérique », sur 5 à 7 km à vue de nez. Forcément, les bus en pâtissent et nous avons mis 38 min pour effectuer le parcours au lieu des 20 initialement prévus, dur dur ! Pourtant les conducteurs de bus n’hésite pas à prendre les bandes d’arrêt d’urgence à fond (50 ou 70 km/h je pense) lorsque les voitures sont à l’arrêt…

See ya,

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