C’est bien évidemment le type de « découverte » dont je me serai passé. Découvrir Rio de Janeiro et le Brésil, oui, découvrir la population locale avec sa culture, oui, découvrir les bons et les mauvais côtés du Brésil, oui. Par contre, découvrir l’hôpital par un séjour d’une grosse semaine, ce n’était pas prévu et je m’en serai évidemment bien passé. Malheureusement c’est typiquement le type de chose que l’on ne choisit pas.
Je ne vais pas rentrer dans les détails médicaux. En deux mots, suite à des douleurs assez fortes au niveau des côtés (je ne suis vraiment pas doué pour les termes médicaux !) j’ai effectué plusieurs examens pour en déterminer l’origine et la cause : IRM, radios, ultrasons, prises de sang et ponction lombaire. Certaines analyses sont toujours en cours et on aura les résultats prochainement, même s’il faudra probablement patienter quelques semaines avant d’être définitivement fixé. Mes maux nécessitaient une hospitalisation, celle-ci a débuté en fin de semaine dernière et je devrais sortir prochainement. Je suis depuis quelques jours un traitement qui agit « en profondeur » pour supprimer les douleurs à la source, je ne souffre pas donc c’est un bon point. J’espère surtout qu’on va être rapidement fixé et que je vais pouvoir rester au Brésil et éviter le rapatriement. Je me suis battu pour pouvoir venir ici et maintenant je me plais à Rio de Janeiro, donc ça serait dommage de devoir rentrer prématurément ! Mais je suis confiant.
C’est étonnant mais depuis que je vis à l’étranger, je n’avais jamais pensé à ce scénario : avoir moi-même des problèmes de santé. Bien entendu je sais ce que vivre à 10 000 ou 15 000 Km de ses origines signifie, je connais les difficultés et les risques. Et, bien évidemment, je les accepte totalement et les assume pleinement. Que ce soit au niveau des relations humaines avec ses proches –tout particulièrement avec ses amis- ou, de manière plus violente et brutale, quand un être qui nous est cher nous quitte. Quand on décide de vivre loin de ses bases, on sait aussi que nos proches peuvent avoir des problèmes de santé ou des accidents, et on s’y prépare. Et moi, le « voyageur », dans tout ça ? Et bien concernant ma petite personne, je me préparais davantage à un accident qu’à un « problème de santé ». Peut-être car jusqu’à maintenant j’avais été épargné du côté de la santé, contrairement aux accidents que j’ai connu à plusieurs reprises et à des niveaux variés. Les lecteurs assidus de TravelSteph.com se souviennent surement de ma grosse entorse de la cheville en Australie. Mais un problème de santé pour moi, non, je n’y avais pas pensé. Un comble. Les faits m’ont contredit !
Comme vous pouvez l’imaginer, je suis hospitalisé depuis une semaine donc la période que je traverse n’est pas idéale. J’ai connu mieux ! Mais je tiens à vous faire part très honnêtement de l’état de mon moral : il est très bon. Alors, bien entendu, il est très bon pour ce contexte, ce n’est pas la meilleure période de ma vie. Mais, vraiment, « ma tête » va bien. C’est la première fois que je suis hospitalisé loin de chez moi, en plus dans un pays où je me trouve depuis moins de 2 mois, mais le moral est malgré tout très bon. Je suis bien entouré à l’hôpital avec des médecins compétents et disponibles, mes collègues du travail m’appellent quotidiennement pour prendre des nouvelles (je suis vraiment loin pour qu’ils me rendent visites) et j’ai même eu des visites d’amis Brésiliens. Enfin, et je suis conscient que c’est peut-être égoïste vis-à-vis de ma famille, mais psychologiquement je préfère très nettement être hospitalisé ici au Brésil, dans « mon » pays (d’adoption) pour un an, plutôt que de subir un rapatriement en France.
Pour terminer et pour montrer que mon état physique s’améliore, après 2 jours bloqués sur mon lit –sur ordre de ma neurologue-, celle-ci m’a dit que j’avais de nouveau droit de marcher et de me balader dans l’hôpital. Avant de conclure « il y a une salle agréable au deuxième étage, et il y a de très jolies femmes médecins là-bas ! ». Si c’est pour des raisons thérapeutiques…
Até breve,
9 Comments
Salut Steph !!
J’espère que ce n’est pas trop grave, l’attente des résultats est jamais une période facile, on ne sait pas ce qui se passe… Je connais bien ça en ce moment, pas pour moi mais qqn de proche.
Garde le moral surtout, c’est ça le plus important !
Tiens-nous au courant.
Biloute.
Hey Steph,
Garde ce moral et ton envie de rester au pays, c’est ce qu’il y a de meilleur…! j’espère que tout va s’arranger assez vite. En attendant… patience ! on pense bien à toi.
La bise,
Camille (Taque)
Courage Steph ! Repose toi bien.
Courage mon petit stephouille. Pense fort fort à toi et t’envoie des ondes positives d’où je suis. Tu les as reçu?!
Sois fort et tout ira bien d’ici peu.
Gros gros bisous…
Clairette
Bon courage et bon rétablissement!
Imagine: ça aurait pu t’arriver en Chine…!!!
Salut Sttep, tu te debruille bien au Brésil.
Des pensées optimistes aide bcp en ce moment. Je crois que tout ira bien. Et je suis contente que tu sois en appréciant les conditions d’hospitalisation au Brésil, parce que moi,particulièrement, je n’aime pas . Je préfère le SUS de Cuba.
Je suis un peu loin de toi maintenant, mais nous sommes dans le même pays, alors je me propose de t’aider si tu as besoin de quelque chose.
Bisous. Me tiens au courant!
Michelle
Salut ,
je pense partir vivre a Rio bientot , je voulais savoir depuis qd tu habitais la bas, te demander des conseils etc… tu bosses la bas?
ca serait cool qu’on puisse se mettre en contact , si tu es d’accord.
Bon retablissement
Paola
Merci pour ton mail Steph, je te réponds longuement ce soir mais voulais t’adresser un message sur ton site, et te donner plein de courage. Ton envie de rester, c’est sans doute ce qu’il y a de mieux pour ta santé… Mais prends soin de toi quand même, ne prends pas de décision qui pourrait mettre ta santé en danger.
Je t’embrasse fort.
Stéph,
Coucou
nous pensons très fort à toi.
On t’embrasse
Jessica et Guillaume