Maroc - 20 ans de mariage

Jeudi 28 avril 2005 : Erg Chebbi

28 avril 2005

Réveil en même temps que le soleil, c’est-à-dire à 5H45 ! Nos 4 accompagnateurs étaient déjà debout pour préparer notre petit déjeuner et le déménagement du camp. Départ à 7H30 après avoir mis des pansements sur mes grosses cloques qui se trouvent…sous les pouces des pieds ; merci les chaussures neuves. Nous avons encore découvert de nouveaux paysages, cela donne de l’énergie pour marcher. Première pause au « fond d’une vallée » où nous trouvons un arbre et un puit. Bien agréable d’avoir de l’eau fraîche dans un même lieu, même si nous occidentaux ne pouvons la boire car nos estomacs ne sont pas assez costauds. Notre guide nous a ensuite proposé d’escalader la seconde plus grande dune de sable du désert dans lequel nous étions. Il s’agit d’une colline de 170 mètres de haut environ. Pas loin de ¾ heures plus tard nous étions en haut avec une vue vraiment fantastique. Nous pouvions voir l’ensemble du désert (12×35 Km) avec des dunes jaunes – oranges, d’autres comportant des arbustes, des plateaux rocheux au loin, des oasis et des montagnes qui servent de frontière avec l’Algérie. La descente a été très rapide mais également très sympa. Nous avons effectué plus de la moitié de la descente en courant à fond mais grâce au sable extrêmement fin nous étions ralentis. La finesse du sable de ce désert nous a permis de finir la descente sur les fesses. Bien content d’avoir accepter la proposition de notre guide de monter cette dune, ça valait le coup. Les derniers kilomètres avant notre arrêt déjeuner étaient durs car il faisait vraiment très chaud. Déjeuner et sieste bien mérités !

Une fois les températures légèrement redescendues nous avons repris la route vers notre campement pour la soirée. Changement rapide de décors avec de grandes étendues plates et pleines de petits cailloux noirs. Lors de la pause au milieu de l’après midi, mon père nous a indiqué qu’il avait perdu ses lunettes de vues qu’il avait déposé dans sa poche de sa chemise. C’est malin ! Il a donc refait le parcours avec notre guide et ils les ont retrouvés à l’endroit même où mon père était descendu du dromadaire. Pendant ce temps nous avons continué avec un chamelier jusqu’à notre camp.

Comme souvent depuis notre arrivée au Maroc, des jeunes (12 à 20 ans) ont rapidement été sur place pour nous vendre des souvenirs. Ils ont, comme à leur habitude, étalé soigneusement leurs produits sur le sable et attendu que l’on aille les voir pour leur dire si oui ou non nous sommes intéressés par leurs produits. Notre guide nous a indiqué qu’ils allaient attendre jusqu’à la tombée de la nuit mais qu’en aucun cas ils viendraient vers nous. Nous sommes allés acheter un petit quelque chose, plus pour les aider qu’autre chose. Leurs ressources sont très faibles puisque les conditions climatiques et hydrométriques sont difficiles. Ces enfants font, pour la plupart, de la peine à voir car leurs problèmes alimentaires sont importants et fortement visibles.

Nous avons ensuite entrepris une partie de carte avec Youssef, l’un des chameliers. Il fait ce métier depuis 2 ans et est encore jeune puisqu’il a seulement 16 ans. Nous avons joué au Uno avec lui et c’était vraiment sympa. Il était super heureux et joyeux de jouer avec nous car il pensait connaître très bien les règles (ce qui n’était pas forcement le cas mais ça n’est vraiment pas grave !). Notre guide nous a rejoint pour la partie suivante qui s’est bien déroulée. Mais il a ensuite voulu faire une belote qui se joue à 4 personnes seulement donc il a fallu que certains d’entre nous arrêtent de jouer. Ce nouveau jeu étant plus compliqué que le Uno Youssef a du arrêter de jouer aux cartes avec nous ce qui était bien dommage. C’était étonnant de voir notre guide procéder de cette façon pour imposer ce qu’il voulait et « éliminer » des joueurs…

Grosse animation lors du dîner, cela est du à la présence de nombreux insectes. De gros scarabées étaient présent mais également d’autres bêtes qui nous étaient totalement inconnues. Trois d’entre nous, que je ne nommerai pas, ont eu plusieurs fois peur et ont bondit de leurs coussins pour partir en courant. Nos accompagnateurs (chameliers et guide) ont bien rigolé en nous voyant ! Enfin, et c’est important, nous avons pu prendre une douche avec quelques petits litres d’eau. Très agréable après 2 jours dans le désert !

1 Comment

  • Reply blog voyage 14 février 2013 at 22h02

    Les dunes de Merzouga sont superbes.
    Et globalement la route pour y accéder depuis Ouarzazate passe très vite malgré les nombreux kilomètres, tellement les paysages sont beaux et changeant au fur et à mesure, vallées, palmeraie, semi désert, désert, …

    Récit très intéressant!

  • Leave a Reply