C’est bon, je suis maintenant un vrai Brésilien : j’ai ma paire d’Havaianas aux pieds ! Ces fameuses tongs Brésiliennes connues dans le monde entier ont remplacées mes Rip Curl. Ce changement est plus qu’un simple changement de tong : c’est le passage de l’Australie au Brésil (sans les cases Chine et France) ! C’est le passage de Rip Curl, légendaire marque Australienne fondée en 1969 à Geelong, à Havaianas, l’une des plus emblématiques marques Brésiliennes, fondée en 1962.

De Rip Curl à Havaianas, ou comment suivre mes migrations géographiques à travers le monde !
Les Havaianas ont été créées par la société « São Paulo Alpargatas ». L’objectif était de créer une tong légère, en caoutchouc, avec une semelle résistante, antidérapante et ne brûlant pas la plante du pied. Dès le début elles ont été appelés « Havaianas » (en référence aux îles d’Hawaii…mais pourquoi cette référence ?!) mais aussi « flip-flop ». Le but était de proposer un produit confortable et résistant tout en étant bon marché, notamment pour en vendre aux salariés aux revenus modestes. Et cela a bien fonctionné puisqu’en 1965 il s’est vendu près de 400 000 paires d’Havaianas à travers le Brésil !
L’une des principales caractéristique de ces tongs, c’est leur forme unique mais une immense variété de designs et de couleurs, certains trouvent que ça a même « révolutionné » le marché des tongs et sandales. Grâce à un plan marketing mis en œuvre depuis les années 1970, les Havaianas se vendent partout dans le monde. De 1962 à 2002, l’entreprise à vendu près de 4 milliards de paires de tongs à travers le monde, sur la seule année 2005, environ 150 millions de paires ont été vendus ! En quelques années, les Havaianas sont passées d’une simple chaussure de plage à un véritable accessoire de mode : en 1998, un modèle spécial « Coupe du monde » a été créé et son succès a été énorme.
Dorénavant, des célébrités du monde entier portent des Havaianas. Les créateurs de mode l’ont même utilisé en accessoire comme Jean-Paul Gaultier en 2002, Jean-Charles de Castelbajac en 2003 et Francesco Smalto en 2004, nous apprend Wikipedia.
Vous l’aurez compris, ce « changement de tongs » à mes pieds n’est pas anodin : je rejoins l’immense communauté des « porteurs d’Havaianas », une marque dont les Brésiliens sont fiers et qui est devenue un véritable emblème national…et une belle industrie locale. Le mot « Havaiana » est d’ailleurs rentré dans le langage courant et il est souvent utilisé pour parler des tongs d’une manière générale.
Si vous venez au Brésil, vous avez maintenant une idée d’un souvenir à ramener (et prenez le modèle avec le drapeau Brésilien, évidemment).
PS : je dois avouer que pour être « vraiment Brésilien » comme le dit le titre de l’article, il faudrait que mon portugais soit meilleur. J’y travaille mais ce n’est pas évident… Décidemment, que je ne suis pas fait pour les langues étrangères et c’est dommage.
Até breve,
8 Comments
Ooooh les vieilles rip curl! C’est un objet collector!
Tu pourrais les encadrer 🙂
tes rip curls avec un trou, c est la version carioca (version balle perdue)?? il y a un marché à saisir… fais une proposition à Havaianas, ça pourrait marcher!
Gwen : Hehe, c’est clair. J’en ai 2 paires comme ça (celle la, je l’avais acheté juste avant de partir d’Oz). Quand les Havaianas seront comme ça, je les encadrerai !
Jo’ : humour douteux 😉
Il était temps que tu arrives au pays de la tong stylé version Bresila !! Tes Rip sont plus que usagés mais garde les quand même 🙂
BIsous
En fait j’ai acheté mes Havaianas mi janvier, lors d’un week-end à Buzios (à Rio je ne trouvais pas ma pointure). Mais…je n’ai pas eu le temps d’écrire l’article avant 😉
Pour compléter mon article, voici « Havaianas ou l’art de vendre le caoutchouc à prix d’or » (Capital.fr) : http://www.capital.fr/enquetes/succes/havaianas-ou-l-art-de-vendre-le-caoutchouc-a-prix-d-or-608668
ça y est les miennes ont rendu l’âme après des centaines de sorties sur la plage et partout, effectivement super pratiques j’aurai du mal à m’en passer !
merci encore Steph’
Thom’,
Elles sont déjà mortes ? Normalement c’est du solide !
Quand viens-tu à Rio prendre une nouvelle paire ? 😉