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Fraser Island

14 mai 2007

« Vue de la côte, cette splendide énigme paraît trop verdoyante pour être la plus grande île de sable du monde. (…) Les dunes, (…) hautes de 224 mètres, rappelant que l’île contiendrait plus de sable que le désert du Sahara. (…) Malgré ses inconvénients, l’endroit reste sans égal au monde ». Voici un extrait de la description faite par le Lonely Planet à propos de Fraser Island, d’où je reviens d’une expédition sympa de 3 jours.

Pourtant, cela avait mal commencé. Sur les 6 groupes de 11 personnes qui partaient en 4×4 je me suis probablement retrouvé dans le pire avec…un groupe de 6 français et 2 couples (enfin pas tout à fait…) de Suisses Allemands. J’avais pourtant très peu entendu parler français dans le backpacker mais je me suis retrouvé avec les seuls qui étaient présent, j’ai pensé à changer de groupe mais cela était vraiment compliqué pour ne pas dire impossible. Moi qui espérais ne pas parler un seul mot de français pendant 3 jours, ça s’annonçait mal !

Une fois les 4×4 chargés et les consignes données, nous avons embarqué sur le ferry pour une courte traversée de 10 minutes. Nous avons ensuite roulé pendant une heure sur…la plage. Celle-ci est en effet la principale voie de circulation de l’île. Bien entendu lorsque le sable est dur ce n’est pas compliqué mais ça se corse lorsqu’il devient sec et mou. On se retrouvera rapidement à devoir pousser le lourd véhicule…avant de se rendre compte que le conducteur n’avait pas enclenché les 4 roues motrices ! Forcément, ça n’aide pas…

Première destination : le lac McKenzie. Malheureusement le temps n’est pas terrible, nous aurons même quelques gouttes de pluie en arrivant à destination, mais le lieu reste superbe. Eau incroyablement transparente et plage de sable blanc et fin, on a vraiment l’impression d’être dans une carte postale (avec les touristes en plus, quand même !). Le lieu est propice aux belles photos avec une pause classique : allongé dans l’eau turquoise sur le sable blanc. Après un bain dans le lac tempéré nous avons repris le petit chemin de sable pour retrouver la plage. Un changement de conducteur nous fera faire quelques belles trajectoires et petits sauts, quelques souvenirs du Maroc remontent alors… La ceinture de sécurité est obligatoire pour éviter de se cogner la tête sur le plafond.

La journée est déjà bien avancée et la mer est haute ce qui réduit l’espace pour rouler, nous décidons de nous arrêter pour planter le camp pour la nuit ; bien vu car à 17H30 la nuit noir était déjà présente (c’est l’automne ici). On a bien rigolé en voyant certains sortir leurs gros matelas pour dormir ou d’autres monter des tentes ; surtout lorsqu’il manque un arceau principal (cf. photos). Autant il n’est pas forcément facile de bien discuter dans la voiture car c’est assez bruyant (voiture, musique, etc.) autant la soirée a permis de bien faire connaissance…de certains. En effet, les français se sont vites retrouvés ensemble et je n’avais vraiment aucune envie de me joindre à eux, j’ai donc été discuter avec une des Suisses (Léa). On a un niveau d’anglais assez proche (même si le sien est légèrement meilleur) ce qui est bien sympa pour discuter car on se comprenait plus facilement…et on était plus patient que peuvent l’être certains anglophone ou star de la langue de Shakespeare. Cette première soirée nous permettra également de voir nos premiers Dingos, chiens sauvages qui peuvent s’avérer dangereux (ils sont à l’origine d’au moins 2 décès d’enfants sur l’île), la vigilance est donc de mise. Nuit dans les tentes (de 3 personnes) ou dans la voiture, bercé au rythme des (grosses) vagues de l’océan à quelques dizaines de mètres de nous. Océan Pacifique dans lequel il est malheureusement interdit/impossible de se baigner à cause de fort courant…et de requins. Les restes d’une tortue manifestement dévorée par un requin nous a confirmé le danger juste après notre arrivée sur l’île.

Samedi matin nous prenons la direction du nord de l’île pour atteindre Indian Heads. Sur la route nous nous arrêterons régulièrement pour profiter des lieux. Après avoir traversé un petit court d’eau un peu rapidement et probablement fait un petit saut avec le 4×4, nous nous sommes arrêté à Eli Creek pour admirer les lieux et tremper les pieds dans une eau absolument transparente. Quelques kilomètres plus loin nous observerons l’épave du Maheno, un navire de passagers qui fut, en 1935, poussé sur la côte par un cyclone alors qu’il se faisait remorquer vers un chantier de démantèlement au Japon.

Indian Heads est atteint et permet de profiter d’une superbe vue. Eau bleue, grosses vagues blanches s’écrasant sur la plage, longues plages, hautes falaises, le coin est décidemment sympa ! Nous n’aurons pas le temps de marcher jusqu’aux Champagne Pools car les horaires de marée exigent que nous reprenions la route rapidement. Les Pinnacles offrent un sable rougeâtre qui a son charme, mais les nuages ne permettent pas de profiter pleinement des lieux.

La soirée se passera dans la pluie et le vent et, comme la veille, les 6 français accompagnés des 2 Suisses qui parlent un peu français seront d’un côté pendant que je discute avec l’autre couple de Suisses au chaud dans le 4×4 (elle fait la cuisine et le vent oblige à se protéger dans le véhicule, ça tombe bien !).

Le dernier jour sera l’occasion de se balader un peu à pied, notamment en se rendant au lac Wabby. Moi qui pensait pouvoir me « laver » dedans, j’ai été déçu en découvrant sa couleur verte et son odeur pas des plus agréables, dommage ! Le coin valait quand même le coup et la vue depuis le lookout est très sympa.

Le retour vers Rainbow Beach nous rappel à chaque accélération que le pot d’échappement s’est cassé à un mètre du moteur, cela à cause de la conduite trop rapide de certains conducteurs sur les plages, lors des passages de bosses ou cours d’eau. Heureusement nous n’aurons pas à payer la caution, le pot ayant déjà cassé au même endroit ; en tout cas ça fait un bon rappel du 4L Trophy ou l’autre voiture de l’école était remontée du Maroc en Bretagne sans ligne d’échappement…

En conclusion, c’est dommage que le temps ait été si mauvais, espérons que cela s’arrange pour les prochains jours et surtout pour les Whitsundays prévues le week-end prochain. C’est également dommage que le groupe n’ait pas été plus cool, notamment à cause des 6 français qui n’arrêtaient pas de « s’engueuler » entre eux. Heureusement qu’il y avait Léa et Marco (les Suisses) qui étaient très sympas et avec qui j’ai passé beaucoup de temps.

Puis, comme d’habitude, les (casse pieds) aux revoirs ont conclus ces quelques jours. C’est sûr qu’avec les français ça été rapide et peu important, mais c’est plus dommage avec Léa et Marco. Espérons que la phrase « dite moi quand vous passez à Nantes ! » prendra tout son sens dans les prochains mois / années.

PS : désolé pour la longueur de l’article et félicitation à ceux qui ont tout lus !

See ya,

3 Comments

  • Reply Sole 15 mai 2007 at 20h05

    Sympa!!
    L’article est assez long mais il se lit très bien, ça donne envie…! Cela dit, je ne suis pas mal logée non plus!
    Allez ETNZ!…
    Besos Grand Frère!

  • Reply marielle 16 mai 2007 at 19h05

    tjs sympa
    quelque soit la longueur c’est tjs super sympa de lire toutes tes découvertes qui font rêver !!
    bisous
    a+ :zzz

  • Reply St 17 mai 2007 at 10h05

    Trèèèès vite
    En très très vite, pas facile pour avoir internet ici (super chers partout et pas de wi fi gratuit !)

    Merci Sol’ et soutient ETNZ pour moi, ça a l’air chaud !!!

    Marielle : sympa d’avoir un commentaire de la famille, continuer ça fait plaiz’ 🙂

    J’ai posté un nouvel article, ça devrait être plus intéressant dans les prochains jours avec une nouvelle expé…à la voile 😉

    See ya

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