Le 14 septembre 2006, je demandais à l’organisme avec lequel je vais prendre les cours d’anglais (Eurocentres) de me changer de famille d’accueil. En effet, malgré mes souhaits exprimés clairement – avoir une famille dynamique et avec des enfants – ils m’avaient donné un couple de retraité chez qui j’aurai été avec deux autres étudiants. Cela ne me branchait pas trop, donc j’ai pris le risque de demander un changement. Après quelques rebondissements que je vais vous épargner car ils manquent d’intérêt, j’ai fini par recevoir un mail vide contenant juste une pièce jointe : les informations sur une nouvelle famille d’accueil. La description indiquait que les adultes travaillaient et qu’il y avait deux enfants en bas âges (5 et 9 ans).
Contrairement à ce qui était indiqué dans le document, je n’ai pas contacté la famille car pour la première famille la correspondance d’Eurocentres m’a dit qu’elle s’en chargeait ; je me suis donc dit que c’était la même chose pour cette seconde famille. Samedi matin, entre 10H45 et 11H00 je suis donc arrivée dans la famille…sans savoir s’ils m’attendaient vraiment. Heureusement, c’était le cas ! J’ai donc pu m’installer correctement après avoir fait le tour de la maison. Ian, le père, m’a rapidement dit qu’il n’y avait personne de l’après-midi hormis l’autre étudiant actuellement dans la famille. Ne me voyant pas passer l’après-midi devant la télé avec lui – c’est ce qu’il a fait – j’ai très rapidement décidé de partir vers Fremantle, haut lieu vélique puisque c’est ici qu’a eu lieu la Coupe de l’America 1988. Après quelques heures de marche à découvrir les lieux – et en repérage pour naviguer – je suis pour la première fois de ma vie aller boire une bière tout seul dans un bar. Celui-ci était conseillé par ma bible (le Lonely Planet), il me fallait goûter les produits locaux !
Je ne sais pas exactement comment car je n’avais pas parlé, mais un mec à la table voisine a su que j’étais français, et il a engagé la discussion. Deux minutes plus tard j’étais à leur table (il était avec un copain) en train de discuter ; enfin d’essayer ! J’ai rapidement appris qu’ils étaient tous les deux Néo-Zélandais, donc on a parlé de son pays. Après m’être fait chambré avec le Rainbow Warrior j’ai enchaîné sur la demi-finale de la Coupe du monde de rugby 1999. Les non-initiés feront des recherches mais il s’agissait de sujet bien classique entre Français et kiwis, le tout dans une bonne ambiance au milieu de bières…
Puis, rapidement, deux jeunes filles se sont retrouvées à notre table alors qu’elles étaient installées à côté. Il s’agissait de deux Irlandaises. La discussion est devenue plus difficile pour moi car ça parlait vraiment vite en anglais, mais c’était marrant. Alors que je m’étais fixé l’heure de 17 heures pour reprendre le bus, j’étais toujours au milieu de cette belle troupe à 18 heures passés… Il a fallu se résigner à arrêter bières et pizzas pour rentrer à la maison, dommage car c’était sympa.
Entre la recherche du bon bus (différent de l’aller), le trajet en bus puis celui à pied, je suis arrivé « chez moi » à presque 19H30. En France cela n’est pas dérangeant, mais ici – et comme indiqué précédemment – tout commence et se fini très tôt. Si bien qu’en arrivant dans la famille je me suis rendu compte qu’ils avaient largement terminé le dîner. Vraiment très gênant, surtout que je n’avais pas encore vu la mère de famille. Bref, après de plates excuses, ils m’ont dit qu’il n’y avait vraiment aucun problème, que c’était génial que je sois parti découvrir Fremantle, etc. Ouf !
La soirée s’est très bien passée, je n’ai passé à discuter avec Ian. Ce n’est pas très évident à cause de la langue mais cela n’en ai pas moins super intéressant. Il y a quand même des moments où c’est frustrant car je n’arrive pas forcément à exprimer mes idées. Au cours de la soirée j’ai appris que Ian est…kiwi ! Du coup, nous avons là encore discuté de la Nouvelle-Zélande, il en avait autant envie que moi donc c’était très sympa. Il m’a d’ailleurs laissé des livres sur son pays d’origine. Le titre du message aurait donc pu être : une journée sous les couleurs de la Nouvelle-Zélande. Je ne m’attendais pas à en croiser autant de ce côté-là de l’Australie, mais cela n’est pas gênant. Il est important d’indiquer qu’une importante partie des Australiens est né dans un autre pays du monde (cf. fiche d’identité de l’Australie).
Allez hop, c’est terminé pour aujourd’hui. La suite…je ne sais pas quand. J’avoue que je ne pense pas continuer à mettre un message quotidiennement, enfin je verrai…
See ya,
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