L’hymne national du Chili (Himno Nacional de Chile en espagnol) est une marche à quatre temps à la mesure (4/4, mais aussi jouée de manière plus populaire en 12/8 la mesure). Cet hymne est parfois désigné par le premier vers de son refrain, Dulce Patria, recibe los votos ( « Chère patrie, accepte notre dévotion / nos vœux » ). Les paroles sont d’Eusebio Lillo et de Bernardo de Vera y Pintado et la musique de Ramón Carnicer.
Le premier hymne national fut écrit en 1819 par Manuel Robles sur des paroles du poète Bernardo de Vera y Pintado, à la suite de la déclaration d’indépendance. En 1846, sous le gouvernement de Manuel Bulnes Prieto et étant terminée la guerre de l’indépendance, les espagnols résidents au Chili considérèrent certaines strophes comme injurieuses et hostiles envers l’Espagne. Les modifications respectives ont été faites par Eusebio Lillo Robles et validées par Andrés Bello, et cette version, utilisée actuellement, fut finie en 1847.
Les paroles en espagnol
1
Ha cesado la lucha sangrienta;
ya es hermano el que ayer invasor;
de tres siglos lavamos la afrenta
combatiendo en el campo de honor.
El que ayer doblegábase esclavo
hoy ya libre y triunfante se ve;
libertad es la herencia del bravo,
la Victoria se humilla a su pie.
Refrain
Dulce Patria, recibe los votos
con que Chile en tus aras juró:
Que, o la tumba serás de los libres,
o el asilo contra la opresión.
2
Alza, Chile, sin mancha la frente;
conquistaste tu nombre en la lid;
siempre noble, constante y valiente
te encontraron los hijos del Cid.
Que tus libres tranquilos coronen
a las artes, la industria y la paz,
y de triunfos cantares entonen
que amedrenten al déspota audaz.
Refrain
3
Vuestros nombres, valientes soldados,
que habéis sido de Chile el sostén,
nuestros pechos los llevan grabados;
los sabrán nuestros hijos también.
Sean ellos el grito de muerte
que lancemos marchando a lidiar,
y sonando en la boca del fuerte
hagan siempre al tirano temblar.
Refrain
4
Si pretende el cañón extranjero
nuestros pueblos, osado, invadir;
desnudemos al punto el acero
y sepamos vencer o morir.
Con su sangre el altivo araucano
nos legó, por herencia, el valor;
y no tiembla la espada en la mano
defendiendo, de Chile, el honor.
Refrain
5
Puro, Chile, es tu cielo azulado;
puras brisas te cruzan también,
y tu campo, de flores bordado
es la copia feliz del Edén.
Majestuosa es la blanca montaña
que te dio por baluarte el Señor,
y ese mar que tranquilo te baña
te promete futuro esplendor.
Refrain
6
Esas galas, ¡oh, Patria!, esas flores
que tapizan tu suelo feraz,
no las pisen jamás invasores;
con tu sombra las cubra la paz.
Nuestros pechos serán tu baluarte,
con tu nombre sabremos vencer,
o tu noble, glorioso estandarte,
nos verá, combatiendo, caer.
Refrain
La traduction française
Combats sanglants a pris fin;
c’est envahisseur hier frère
trois siècles de lavage de la honte
combats dans le champ d’honneur.
Le doblegábase esclave d’hier
aujourd’hui, il est libre et triomphant;
la liberté est l’héritage des braves,
Victoire se penche à son pied.
Refrain
Chère patrie, accepte nos vœux
avec lesquels le Chili a juré sur tes autels
que tu seras : ou la tombe des libres,
ou l’asile contre l’oppression.
2
Alza, le Chili, le front sans tache;
gagner votre nom sur le couvercle;
toujours noble, constant et courageux
J’ai trouvé les enfants du Cid.
Libérez votre calme couronné
les arts, l’industrie et de la paix,
chantera des chansons et des triomphes
pour intimider le despote gras.
Refrain
3
Votre nom, brave,
Chili qui ont été le pilier,
nos cœurs les plaques de plomb;
le savoir de nos enfants ainsi.
Qu’ils soient le cri de la mort
nous allons libérer à traiter,
et la sonnerie dans la face de la forte
toujours faire trembler tyran.
Refrain
4
Si vous avez l’intention de canons étrangers
notre peuple, audacieux, envahir;
acier nu au point
et de savoir la victoire ou la mort.
Avec son sang le fier araucanienne
légué par héritage, la valeur;
et ne craint pas l’épée à la main
en faisant valoir, au Chili, à l’honneur.
Refrain
5
Pur, Chili, est ton ciel bleuté;
des brises pures te croisent également,
et tes campagnes bordées de fleurs
sont la copie joyeuse de l’Éden.
Majestueuse est la montagne blanche
que le Seigneur t’a donné comme place forte,
et cette mer qui te baigne tranquillement
te promet la splendeur future.
Refrain
6
Ces galas, oh patrie, les fleurs
Doublure votre sol fertile,
ne jamais marcher envahisseurs
couvrir avec votre ombre de la paix.
Nos seins sera votre forteresse,
connaître votre nom à gagner,
ou votre noble, glorieuse bannière
nous voyons, de guerre, couverts.
Refrain
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