Après 3 mois en Chine il y a quelque chose qui m’étonne toujours autant : il y a des balayeurs absolument partout dans les rues. Ceux-ci, travaillant avec un gilet orange fluo sont équipés d’un tricycle / benne pour se déplacer et mettre les ordures. Ces dernières sont ensuite…revendues, pour la plupart ; il est d’ailleurs étonnant de voir régulièrement des personnes récupérant les bouteilles en plastique et autres déchets pour les revendre ensuite.
Le « tricycle poubelle » accompagné du balai fait de brindilles
Ces tricycles équipent donc des milliers (probablement centaines de milliers) de balayeurs à travers le pays. De mon logement à mon entreprise j’ai environ 10 minutes de marche sur une large rue (6 voies au total) dont la seconde moitié est une impasse. Et bien sur ce court parcours, matin et soir je croise au minimum 2 balayeurs. Il ne s’agit pourtant pas d’une rue commerçante, passante ou importante, non, juste une simple rue en dehors du centre-ville avec une partie sans issu. Cela n’empêche pas d’avoir, en permanence, 2 à 6 personnes qui balayaient. C’est impressionnant !
Paysage familier en Chine
La première raison à cela est qu’il faut donner du travail à tout le monde, il faut occuper le peuple. La seconde est que sans ses milliers de balayeurs, les rues seraient absolument dégoûtantes. Outre les crachats, les chinois ont pour habitude de tout jeter par terre, même s’il y a une poubelle à quelques mètres. Quand je dis qu’ils jettent tout, ce n’est pas seulement les emballages (extrêmement nombreux) des produits consommés dans la rue. Non, c’est aussi leurs poubelles (pour les restaurants), etc. Du coup, il est bien nécessaire de nettoyer si on veut que l’endroit reste correct…
Un des nombreux balayeurs de Chine
Il faut également avouer que l’atmosphère est tellement sale et la poussière omniprésente que le nettoyage continue des rues permet de pouvoir (à peu près) respirer.
Il y a quelques semaines j’ai croisé à Hangzhou une machine automatique pour laver les caniveaux. Celle-ci était comme celles qu’on trouve en France avec un conducteur, des brosses et de l’eau pour laver les routes. Evidemment une telle machine travaille très largement plus vite que des humains. Je me trouvais dans le bus lorsque j’ai croisé cette nettoyeuse et…tous les chinois regardaient, avec étonnement, celle-ci progresser à vive allure. Pour les chinois cela est nouveau et étonnant, c’était amusant à voir. Leur réaction en voyant cette machine est identique à la mienne en voyant les balayeurs la première fois…
See ya,
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